Pourquoi ce que lon mange peut intervenir dans nos douleurs ?

La « mal bouffe » n’est pas un bon remède contre les douleurs du quotidien… Si au niveau psychologique cela peut paraître plaisant et réconfortant, au niveau physiologique l’histoire est totalement différente.

Loin de nous l’idée de vous faire une leçon « manger mal, ce n’est pas bien, nourrissez vous que de carottes biologiques pour être en bonne santé ». Le monde a évolué, avec ses points positifs et ses points négatifs, à vous de vous adapter et de n’en prendre que le meilleur pour vous. Un « cheat meal » de temps en temps ne vous fera pas trop de mal à condition d’avoir l’activité physique adéquate à côté ; en revanche, si ces repas non équilibrés viennent à se reproduire trop souvent, cela pourra fatiguer votre corps, favoriser l’apparition de nouvelles douleurs.

Et oui, vous n’êtes peut-être pas au courant, mais il a été démontré par exemple que :

  • L’inflammation du tube digestif peut être responsable de douleurs articulaires
  • Environ 65% de vos cellules immunitaires se trouvent dans votre tube digestif

 

                                                                 pyramide-alimentaire-min

Prenons brièvement l’exemple des produits laitiers, qui sont en effet des produits qui acidifient le corps et qui ne sont pas toujours bien assimilés par notre organisme. Chez certains sujets prédisposés, des pathologies « d’encrassage » peuvent alors survenir telles que des douleurs des disques du dos, des petites poussées d’arthrose, des troubles digestifs, une prise de poids, des allergies…

Prenons comme second exemple, les oméga 3 : ils possèdent des vertus anti-inflammatoires puisqu’ils « diminuent » la cascade des réactions inflammatoires de l’organisme. Ils agissent également sur la sphère psychiatrique en régulant les troubles de l’humeur et du comportement tels que la déprime, le stress, l’anxiété…

Le sujet est vaste, mais vous l’aurez compris, notre alimentation est la clé de notre existence, et de notre bien être.

Compris, mais quel est le rapport avec mon ostéopathe ?

Il faut savoir que l’ostéopathie est une médecine douce qui cherchera à soigner le patient dans sa globalité, mais l’ostéopathe tournera souvent autour d’un grand principe du corps humain, celui de l’auto-guérison. En effet, notre corps a une capacité innée à se prendre en charge par lui même suite à différents stress de la vie quotidienne (chutes, mauvaise position, accident, etc).

Cependant, si ces stress quotidiens dépassent le seuil acceptable par votre corps, ce dernier se retrouve totalement dépassé, et n’arrive plus à s’auto guérir. C’est là que nous intervenons, pour comprendre l’origine de vos dysfonctions, les traiter et ainsi remettre votre corps sur le « chemin de l’auto guérison ».

Notre lien avec la nutrition et donc étroit et indispensable, comme nous avons pu le voir au dessus, une mauvaise nutrition provoquera stress et fatigue de votre organisme, diminuant fortement sa capacité d’auto guérison, laissant place aux dysfonctions.

De plus, intégrer les principes de nutrition à la consultation d’ostéopathie est devenu nécessaire au vu de la complexité de certaines pathologies (chroniques, auto-immunes…) que présentent les patients.

 

Depuis combien de temps êtes-vous en conflit avec votre alimentation ?

Depuis combien de temps vous privez-vous de ce que vous aimez manger ?

Depuis combien de temps contrôlez-vous sans arrêt
le contenu de votre assiette :

- "pas plus de 100 g de féculents, pas de fromage le soir, des yaourts à 0 %
uniquement..."
À force de vouloir perdre du poids, vous finissez par entrer en guerre avec votre alimentation, et par
ricochet, avec vous-même.

Vous n’écoutez plus vos besoins, vous restreignez volontairement les
quantités de nourriture, luttez contre votre faim et vos envies... Un vrai tyran !
Vous êtes-vous déjà demandé si vos envies de grignoter ne seraient pas une forme de rébellion de
votre corps ? Votre corps qui n’en peut plus de ces restrictions et de la façon dont vous le traitez ?

LE DANGER DES RÉGIMES
Le problème a certainement débuté avec votre premier régime. On vous avait promis monts et
merveilles : « perdez 10 kg en six semaines », « retrouvez votre corps de rêve en un mois ».


Permettez-moi de vous dire qu’on ne peut jamais prédire la perte de poids pour la simple et bonne
raison que nous sommes tous différents !

Et même en prenant deux personnes de même corpulence, de
même âge et de niveau d’activité physique similaire, vous obtiendrez des résultats différents en termes
de perte de poids.

Mincir fait appel à votre histoire personnelle, à votre vécu.


Ce premier régime a certainement donné des résultats positifs au départ : forcément, quand on réduit
les calories et que le corps ne s’est jamais retrouvé en situation de déficit calorique, la perte de poids
est aisée.

Mais régime = restrictions = frustrations = envies de manger.


Si ce premier régime était restrictif, vous avez certainement vite eu des envies de manger, et vous avez
certainement « craqué », ce qui a généré des émotions négatives à votre égard (culpabilité d’avoir
craqué, honte de ne pas y arriver...).

Peut-être aussi que vous avez tenu bon, que vous avez perdu vos
kilos en trop, mais que, sitôt le régime terminé, les kilos sont revenus !


Et la spirale infernale a commencé : régime, perte de poids, arrêt du régime, reprise de poids... avec
une mésestime personnelle qui a grandi au fil du temps et de vos essais de « nouveaux régimes ».

LE CORPS A UNE MÉMOIRE
Le problème, c’est que pour votre corps, maigrir = danger. Si vous n’aviez fait qu’un seul régime et
appris en parallèle à identifier toutes les erreurs qui vous ont fait prendre du poids, travaillé sur vos
émotions, mis en place un mode de vie sain incluant une activité physique régulière... peut-être que
vous auriez stabilisé votre poids... ou pas !


Au premier régime, la perte de poids est toujours « fulgurante », mais assez rapidement, le corps
s’adapte et finit par réduire ses dépenses énergétiques pour contrer le manque de calories. Il réduit son
métabolisme de base.

Autrement dit, le corps a moins besoin d’énergie pour maintenir sa température
corporelle à 37 °C, pour assurer les battements cardiaques, la respiration et la fonction cérébrale.


Donc, si vos besoins énergétiques initiaux étaient d’environ 2 000 kcal par jour, votre corps va
progressivement réduire ses besoins pour lutter contre les restrictions alimentaires que vous lui
imposez.

Au bout d’un moment, même en ne mangeant que 1 500 kcal par jour, vous ne perdez plus,
parce que cela correspond à vos nouveaux besoins...
Il faut bien comprendre que ce processus est naturel. L’être humain est encore sur terre au bout de
millénaires car il a su s’adapter. Il a cette capacité à « faire des réserves » en période d’abondance
alimentaire et à lutter à sa manière en période de famines.

FUYEZ LES RÉGIMES RESTRICTIFS !
Les régimes restrictifs vous détournent de vos envies naturelles, vous coupent avec vos sensations de
faim et de satiété et ne tiennent absolument pas compte d’un paramètre essentiel : votre unicité.
Vous avez peut-être déjà tout essayé : le régime protéiné avec des sachets (poudres de protéines à
reconstituer avec de l’eau ou du lait écrémé), régime protéiné avec aliments naturels (en mangeant
beaucoup de viande, poisson, laitages à 0 % de matière grasse...), le régime à base d’œufs, le régime
zéro glucide, le régime zéro gras...
Ces régimes sont restrictifs car ils impliquent la suppression de familles entières d’aliments : avec le

régime protéiné et cétogène, vous ne mangez plus de féculents, voire plus de fruits. Vous êtes peut-
être capable de tenir pendant quelques semaines avec autant de restrictions, mais que se passe-t-il

quand vous décidez d’arrêter le régime ? Même en passant par une « phase de stabilisation », la reprise
de poids est quasi systématique.
Et bien sûr, quand vous ne consommez plus certaines familles d’aliments, votre alimentation n’est
plus équilibrée et vous risquez de vous retrouver carencé·e en vitamines, minéraux et oligo- éléments.
Cela se traduit souvent par une fatigue persistante, une chute des cheveux, des ongles qui deviennent
cassants, une peau terne et un teint brouillé... Votre corps ne va pas bien !


Les régimes restrictifs détraquent la thyroïde
La thyroïde est une petite glande que nous avons à la base du cou et qui produit les hormones
thyroïdiennes. Cette glande est le chef d’orchestre de notre système endocrinien et de notre
métabolisme : elle règle la température corporelle, agit sur notre humeur, sur le rythme cardiaque, la
digestion, le système nerveux...
Elle peut s’emballer (on parle d’hyperthyroïdie) ou au contraire devenir paresseuse (on parle
d’hypothyroïdie).
Les symptômes de l’hyperthyroïdie : perte de poids, insomnie ou difficultés à s’endormir, palpitations
cardiaques, bouffées de chaleur, troubles du transit avec diarrhée, soif, fatigue, hypersensibilité...
Les symptômes de l’hypothyroïdie : prise de poids, rythme cardiaque ralenti, troubles du transit avec
ballonnements et constipation, taux de cholestérol sanguin qui s’élève, visage gonflé, fatigue, voix
rauque ou enrouée...
La thyroïde est très sensible et se dérègle facilement en cas de carence en iode, en vitamine D, en
zinc... et les régimes restrictifs ont aussi tendance à la perturber : le corps qui ne reçoit plus
suffisamment de calories se protège, la thyroïde réagit en réduisant la sécrétion des hormones
thyroïdiennes (T3 et T4), ce qui crée une hypothyroïdie. Votre métabolisme de base est réduit, vous
êtes fatigué·e, vous n’avez pas d’énergie, votre transit est ralenti... Tout ceci pour réduire les dépenses
énergétiques de base et lutter contre le manque de calories absorbées.

Les régimes vous stressent !
Avez-vous remarqué comme vous êtes tendu·e et stressé·e quand vous commencez un régime ?
Effectivement la restriction calorique stimule la sécrétion de cortisol au niveau du cerveau.
Le cortisol est l’hormone du stress.

Quand vous êtes stressé·e, vous sécrétez davantage de cortisol.

Le cortisol favorise la fabrication de glucose au niveau du foie, ce qui libère du glucose dans le sang. Ce
mécanisme est très logique : quand le corps considère qu’il y a un danger potentiel, il sécrète du
cortisol qui stimule la libération des glucides stockés dans le foie.

Ces glucides permettent d’avoir du glucose dans le sang et ce glucose va nourrir les cellules musculaires pour leur permettre d’être plus
efficaces s’il faut se battre ou fuir devant ce danger potentiel.
Mais il n’y a pas de « danger », vous n’allez ni combattre ni fuir. Donc le sucre libéré dans le sang ne
va pas être utilisé par les cellules musculaires. Et quand il y a trop de sucre dans le sang, le pancréas
sécrète de l’insuline pour faire redescendre ce taux de glucose sanguin. Je vous ai déjà parlé de
l’insuline : elle stimule également le stockage des graisses !
Voilà pourquoi et comment un régime restrictif favorise le stockage des graisses...

LE MYTHE DES CALORIES
On croit souvent que, pour maigrir, il faut qu’il y ait un déficit important en calories. Souvent, quand
vous commencez un régime « hypocalorique » (le régime classique prescrit par un médecin et/ou
donné par un diététicien), vos besoins énergétiques sont évalués, et on vous conseille de suivre une
alimentation qui apporte 75 % de vos besoins énergétiques. Il y a donc un déficit de 25 %. Par
exemple, si vos besoins sont évalués à 2 000 kcal, on vous conseillera un régime à 1 500 kcal (75 % de
2 000 kcal). Ce déficit de 500 kcal vous permettrait de perdre du poids.
Mais... je vais vous ai  expliquer que, quand l’organisme est en
déficit de calories, il a deux choix :
• celui d’aller déstocker des graisses pour compenser le manque de calories ;
• celui de réduire son métabolisme de base pour ne plus être en déficit.
Dans la première option, vous brûlez vos graisses de réserve et perdez du poids ; dans la deuxième,
vous réduisez vos besoins de base et ne perdez pas de poids. Vous savez maintenant pourquoi
l’organisme réduit son métabolisme de base (effet protecteur).
Je vais vous ai expliqué également que si le taux d’insuline dans le sang est trop élevé, le déstockage des
graisses est difficile. Donc même en réduisant les calories, votre corps n’ira pas forcément puiser dans
les graisses de réserve.

LES CALORIES NE SONT PAS ÉGALES
Un facteur important à prendre en compte est la valeur énergétique réelle des aliments, une fois la
digestion terminée. Vous le savez peut-être, les macronutriments présents dans les aliments
fournissent de l’énergie (calories) :

• 1 g de protéines fournit 4 kcal.
• 1 g de lipides (graisse) fournit 9 kcal.
• 1 g de glucide fournit 4 kcal.

Ces valeurs ne tiennent pas compte du fait que la digestion utilise des calories. Les protéines sont par
exemple plus difficiles à digérer que les graisses ou que les sucres, elles demandent davantage
d’énergie pour être assimilées par l’organisme :
• 100 calories provenant des protéines « coûtent » 25 kcal à l’organisme.
• 100 calories provenant des glucides « coûtent » 15 kcal à l’organisme.
• 100 calories provenant des lipides « coûtent » 4 kcal à l’organisme.
Une fois la digestion terminée, les protéines ne fournissent donc pas 4 kcal, mais plutôt 3 kcal puisque
25 % des calories qu’elles fournissent ont été utilisées pour leur digestion !

QUE SONT LES MACRONUTRIMENTS ?
On les appelle parfois les « macros », ce sont les protéines, les lipides et les glucides. Ce sont les
nutriments qui fournissent de l’énergie àl’organisme, sous forme de calories. Les
macronutriments font opposition aux micronutriments : les vitamines, minéraux et
oligoéléments (calcium, fer, zinc, chrome, iode...) qui ne fournissent pas d’énergie au corps.

LES MACRONUTRIMENTS ET LEUR POUVOIR SATIÉTOGÈNE
Une autre différence importante entre les macronutriments est leur capacité à rassasier. Les protéines
ont un fort pouvoir satiétogène, c’est-à-dire qu’elles rassasient rapidement et efficacement. Quand
vous mangez des aliments riches en protéines tels que du thon ou du blanc de poulet, vous pouvez
constater cet effet.
Les graisses ont un pouvoir rassasiant beaucoup plus faible et leur apport énergétique est bien plus
élevé. C’est donc très facile d’outrepasser vos besoins énergétiques quotidiens si vous avez une
alimentation riche en graisses (beurre, huile, crème, mais aussi graisses cachées dans le fromage, les
biscuits...).
Les glucides ont un pouvoir rassasiant variable selon leur nature (fructose, amidon, glucose, lactose...).
Cela dépend aussi, et surtout, de leur association avec des fibres. Les fibres sont indispensables au
phénomène de satiété. Vous serez beaucoup mieux rassasié·e avec un pain complet qu’avec un pain
blanc, ou avec une pomme à croquer qu’avec un jus de pomme. Un bon repère est l’index glycémique
(IG) d’un aliment : en général, plus son IG est élevé, moins il y a de fibres et moins c’est rassasiant.
Plus l’IG est bas, plus l’aliment est riche en fibres et mieux vous serez rassasié·e.
Les macronutriments ne sont donc pas égaux par rapport à leur capacité à rassasier efficacement (au
moment du repas) et durablement (plusieurs heures après le repas).

BIEN NOURRIR VOTRE CORPS
Avec les régimes restrictifs, vous oubliez de bien nourrir votre corps. L’organisme a bien sûr besoin
d’énergie pour fonctionner, mais il a aussi besoin de micronutriments. Les vitamines, minéraux,
oligoéléments et composés antioxydants sont aussi importants pour son bon fonctionnement. Ils sont
indispensables à votre santé, à votre vitalité et à votre bien-être. Une carence en fer et vous êtes
fatigué·e, un manque de zinc et vous voilà exposé·e aux virus et bactéries, pas assez de polyphénols
(antioxydants) et vos cellules vieillissent plus vite... C’est bien beau de perdre du poids, mais si c’est
pour se retrouver avec des problèmes de santé, zéro de vitalité et complètement déprimé·e, est-ce
vraiment la bonne solution ? Ce n’est pas ce que vous recherchez, n’est-ce pas ?

RÉÉQUILIBRAGE ALIMENTAIRE
Si les régimes restrictifs ne sont pas la solution pour perdre du poids sereinement et efficacement sur
le long terme, le rééquilibrage alimentaire est bien plus sage et respectueux de votre corps ! Imaginez
un instant que vous n’êtes plus au régime. Fermez les yeux et accueillez les émotions qui surviennent
quand vous vous dites : « terminé, les privations excessives », « je peux manger du chocolat », « j’ai le
droit de manger des féculents parce que mon corps en a besoin », « j’arrête de compter les calories », «
je mérite de me faire plaisir »... Je suis certaine que vous sentez un profond soulagement vous envahir !


COMPRENEZ VOS ERREURS PASSÉES
Qu’est-ce qui vous a fait prendre du poids ? Est-ce une alimentation trop riche en graisses ? Des excès
répétés non compensés ? Une consommation excessive de boissons sucrées et de jus de fruits ? Un
manque d’activité physique ? Le non-respect de vos sensations de faim et de satiété ? Des
compulsions et grignotages liés au stress ou à l’ennui ? Des repas mal structurés ? Des mauvaises
habitudes alimentaires depuis l’enfance ?
Vous devez analyser vos erreurs (n’hésitez pas à faire a prendre rendez-vous 
car faire ce travail seul·e est pas évident ) pour éviter de les reproduire ensuite. Cette étape est fondamentale,
elle vous permettra de mieux stabiliser votre poids sur le long terme. Les personnes qui ne font pas cet
effort d’analyse reprennent souvent du poids rapidement.

ACCEPTEZ DE PERDRE LENTEMENT
Avec un rééquilibrage alimentaire, la perte de poids est loin d’être spectaculaire. Vous devez vous
attendre à une perte douce. Au début, le déstockage des graisses est assez rapide mais la perte de poids
devient plus lente ensuite (le corps s’adapte malgré tout grâce à sa grande capacité d’adaptation !).
Mais l’avantage, c’est que vous ne serez pas fatigué·e, ni stressé·e, et vous ne ressentirez pas de faim
excessive ni de frustration. Au final, c’est beaucoup plus facile à suivre qu’un régime restrictif et bien
plus respectueux pour votre corps !
Il ne faut pas s’inquiéter des paliers de poids (quand vous ne perdez plus pendant deux ou trois
semaines d’affilée). Je sais que c’est frustrant, mais le corps a besoin de faire des pauses, et il n’est pas
capable de déstocker des grandes quantités de graisses tout le temps !
À chaque fois que vous avez perdu 1 kg, prenez une bouteille d’huile et visualisez ce que votre corps a
éliminé : c’est beaucoup ! Soyez fier·e et reconnaissant·e envers lui.
Prenez exemple sur ceux qui ont perdu 15 ou 20 kg en un an : vous êtes en admiration devant ce genre
de parcours de perte de poids. Mais si vous faites le calcul, 15 à 20 kg en un an, ça fait moins de 2 kg
par mois en moyenne. Il faut bien avoir à l’esprit que, dans ce genre de parcours, la perte de poids a
été plus importante le premier mois, peut-être aussi le deuxième, mais il y a certainement eu des mois
où la perte de poids a été quasi nulle, peut-être même qu’il y a eu une petite reprise de poids à certains
moments ! Mais ce qui compte, c’est le résultat final, et aussi la façon dont ça s’est passé : si vous
arrivez à perdre doucement, mais sereinement et efficacement, sans privations ni frustrations, vous
avez tout gagné !

LA PERTE DES REPÈRES
Un régime restrictif vous détourne de vos envies naturelles (vous allez manger des haricots verts cuits
à la vapeur alors que vous auriez aimé les manger avec un filet d’huile d’olive ou vous mangez du
poulet grillé quand vous rêvez d’un confit de canard !). Il vous coupe aussi de vos sensations de faim
et de satiété : vous devez parfois manger à horaires fixes, arrêter de manger alors que vous avez encore
faim... ces signaux de faim et de satiété sont pourtant très importants : ils vous permettent de savoir
quand vous avez besoin de calories et quand vous en avez absorbé suffisamment.
Beaucoup de personnes qui essayent de perdre du poids comptent les calories alors que leur corps le
fait déjà pour eux, et de façon beaucoup plus précise ! À force de ne plus écouter ses repères de faim et
de satiété, vous finissez par ne plus les reconnaître (pourquoi votre corps continuerait-il de vous les
envoyer si vous ne les écoutez jamais ?!). Et vous êtes nombreux à me dire « je ne ressens pas la faim
» ou « je ne sais pas quand je dois arrêter de manger ».
Si vous avez perdu ces précieux repères, vous devez faire un travail de reconnexion avec votre corps et
avec vos sensations de faim et de satiété.

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